L’anesthésie et la réanimation selon 3 axes : sécurité, sérénité, lutte contre la douleur
La chirurgie, mais aussi certains actes médicaux douloureux (biopsie par exemple) nécessitent une anesthésie. Celle-ci a trois actions fondamentales : analgésie (le patient ne souffre pas des gestes pratiqués), myorelaxation (le patient ne peut pas bouger, le vétérinaire peut réaliser son geste sereinement) et perte de conscience (le patient ne se rappellera pas des actes médicaux ou chirurgicaux pratiqués).
À la Clinique Vétérinaire Paris 17, l’anesthésie sera adaptée non seulement au type d’intervention que subit l’animal, mais aussi à l’âge, la race et l’état physique du patient.
Par exemple : une chirurgie abdominale nécessitera évidemment une anesthésie beaucoup plus profonde qu’un détartrage ; un patient âgé et cardiaque recevra un anesthésique adapté à sa pathologie, prenant en compte le risque anesthésique accru dû à son état.
Un examen médical non invasif (retrait d’un épillet dans un conduit auditif par exemple) mais douloureux sera réalisé beaucoup plus rapidement et sereinement avec une anesthésie peu profonde, mais une analgésie importante.
Les différentes molécules anesthésiques à notre disposition aujourd’hui (injectables, gaz) nous permettent d’augmenter fortement le rapport efficacité/risque de l’anesthésie.
Il existe autant de protocoles d’anesthésie différents que d’animaux ; l’important étant de réaliser l’anesthésie adaptée à chaque cas.
L’anesthésie de votre animal est toujours précédée d’un examen clinique complet, et notamment de la fonction cardio-respiratoire. Si l’âge ou l’état du patient le justifie, cet examen peut être complété avec un bilan médical pré-anesthésique. Ensuite, un cathéter est posé sur le patient, ce qui permet de lui injecter par voie intraveineuse la dose minimale et suffisante d’anesthésique qui le plongera dans un état comateux.
L’étape suivante consiste à intuber le patient avec une sonde endotrachéale puis d’ajuster la profondeur et la durée de l’anesthésie avec un respirateur d’anesthésie gazeuse, ce qui offre la sécurité maximale à votre animal, comme serait réalisée une anesthésie générale sur un humain.
Pendant toute la durée de l’intervention, le monitoring et la surveillance clinique du patient permettent un ajustement constant de l’anesthésie. À la fin de l’intervention, le réveil de votre animal se fait dans une salle calme, sous la surveillance d’une infirmière et avec l’aide d’un analgésique adapté à la douleur post-opératoire susceptible d’être ressentie pas le patient.